Syndrome de Stockholm

Ô mon Dieu! Aide- moi! je ne sais que penser.
Aimer cet homme là, a qui je fus livrée,
En mariage de contrainte, au nom de ma famille,
Épousée dans la crainte, en enfant bien gentille.

Homme pour qui j'ai dû, apprivoiser ce monde
Oublier l'absolu d'une émotion profonde.
Pour qui j'ai tout changé, ce qui me faisait vivre,
de personnalité ; recouverte de givre.

Ô mon Dieu! Sauve- moi! Je l'oublie peu à peu,
Il s'efface Hors la loi, je ne veux d'un adieu,
Mon véritable amour, imprimé dans ma chair,
se rappelle tambour, en lancinant impair.

Je me dois d'épouser, vie d'un autre marié!
Je me dois d'oublier, sons de mon cœur blessé.
Apprivoiser le monde de cet autre destin,
qui s'insinue immonde dans mon âme en festin.