La guirlande de feuilles où repose ta tête
(Armée moins que le jour de rêves violents)
En conque sur ta joue tes doigts et qui s'entête
À ne rien révéler ta bouche . Et tes dents
Cette meute cruelle et son miroitement
Que ta lèvre rosée filtre comme la branche,
Drue de sève sucrée, le soleil qui descend.
La lune sur ton dos met sa pupille blanche.
Ô ma frêle endormie, se feutre ton œil clos,
Ornant de feux-follets ton pelage de louve,
D'une ombre grave autant que celle d'une douve,
Et ton sommeil têtu à le calme de l'eau.
Vers quels pays de toi, plus secret qu'une tombe
Les chevaux étoilés qui martèlent tes flancs
La nuit t'emportent-ils, silencieuse trombe
Est-ce des sables d'or que foule ton pied blanc ?
Quelle île abandonnée que coiffe un ciel d'ivoire
Conserve encore le sel d'un chagrin que je vois
A ta bouche écorchée d'un sourire, à ta voix
Que casse-ô si léger!-un sanglot qui la moire...
Frédéric.
Écrit par Fredcel
Le mystique cherche des vérités au-delà des illusions alors que le menteur cherche des illusions en deçà des vérités.
Catégorie : Amour
Publié le 25/05/2014
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très agréable! | |
Abdel |
Ce poème est magnifique. Bienvenue Fredcel sur le site d'Icetea ! Cordialement. |
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jacou |
Merci ! | |
Fredcel |