L'absence est vide, pleine de douleur
L'espoir avide perd son ardeur
Et les secondes paraissent des heures
Tu ne m'crois plus à la hauteur
Pourtant j'ai encore ma valeur
Ton amour se noie dans ta peur
Je m'suis moi-même causé malheur
Seule avec moi, avec mes pleurs
Toute ma tristesse prend de l'ampleur
Lourdeur au coeur
Perte d'un âme-soeur
L'attente a une trop grande longueur
Mon être s'effrite à ta froideur
Tout ce partage, tout ce bonheur
N'existe plus qu'en ma "de-meurt"
Tu pars penseur
La tête ailleurs
Mes trippes se broient avec aigreur
Chaque bruit passant me laisse croire que tu arrives à l'extérieur
Chaque déception me rappelle que ce n'était qu'un leurre
Oui j'ai commis plusieurs erreurs
J'ai mal géré mes vagues d'humeurs
J'ai mal montré les cris de mon coeur
J'ai pris conscience de cette candeur
Je me désole d'avoir fait vivre une telle terreur
On n'méritait pas cette horreur
J'apprends parfois avec lenteur
J'voudrais tant changer ce passé marqué d'aigreur
Éliminer toute cette rancoeur
Tu laisses tout là, interminé et recommences ailleurs
Au lieu de solidifier les planches craclées par les gaffeurs
Comme ça tout seul, Fragilité se cache avec torpeur
Je rêve en vain de t'chuchoter tout en douceur
Je t'aime mon ange, de tout mon coeur
Sentir ton corps et ta chaleur
Au fond d'mon moi, reste cette lueur
D'un toi et moi où un et un font le trois épouseur
"Quekchose" y croît et le sent en mon fjord intérieur
Ne laisse pas ces blessures de malheur
Rompre notre lien unificateur
Notre attachement si envoûteur
Chemins d'embûches de neurotransmetteurs
Conditionnements d'environnements et autres facteurs
Font que se heurtent des masques idéalisateurs
Avoir le courage de fuir par peur
L'échec est réussi par le contrôleur
La direction changée par le conducteur
L'impression de rouler l'esprit tourmenté du douteur
Une perte traumatisante certainement non risquée par l'éviteur
Masque la vue d'un phare dans la noirceur
Et pourtant, tous ces moments remplis de fraîcheur
Nos rires d'oiseaux moqueurs
Nos jeux d'enfants blagueurs
Nos regards complices, brillants, charmeurs
Nos discussions en profondeur
Nos sourires évocateurs
Notre ouverture, ce côté révélateur
Tous nos ébats imprégnés de chaleur
Tout ce bien-être émanant d'nos corps entrelacés en choeur
Est-ce si dur d'oser m'ouvrir ton coeur ?
D'choisir l'avenir à deux, à nous, en bonheur
Qu'émerge enfin tout notre amour dans sa splendeur
Écrit par Fifille
Je ne suis pas parfait(e), tu n'es pas parfait(e), et c'est parfait comme ça!Le bonheur n'est pas dans la recherche de la perfection, mais dans la tolérance de l'imperfection!...
Catégorie : Amour
Publié le 15/08/2011
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Joli poème plein de douleur C'est bien de reconnaître ses erreurs... |
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bonjour Fifille, un très bel écrit comme un plaidoyer, que j'ai aimé lire et relire ... amitié poétique |
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marie-ange_old2 |
Intéressant! | |
Akatsume |