Dehors tout est vide,
L'œil mort fixe l'horizon
Contemplant au loin le livide.
Plus de vie ni de floraison.
Tout semble si paresseux,
La fourmi mange les nuées
D'une douce procrastination,
Au détriment de sa faim.
L'art de rien réside à dormir,
Croiser les bras fainéants,
Et se faire l'humble martyr
En décomposition du néant.
Ils n'aiment rien faire du tout,
Ni femmes, ni argent, gloire
Attise la flamme de ce fou
Qui œuvrait alors en mémoire
D'un trophée bien mérité.
-Toc toc… hum hum
-oui qui est la ?
-Je suis la mort c'est ton heure
-Hum je ne suis pas prêt pour sa
-Paresseux il y aura un lit et à manger
-Oh finalement j'accepte volontiers.
Et il enfourcha le dragon noir
Tel un diable enfourche une âme.
Le piégeant ainsi pour le livrer à la foire,
Ou il fut réduit à l'état d'un esclave
Il arrive parfois d'apercevoir sa bave
Couler sous un soleil excitant
Le courroux de son maître.
Écrit par FauconNoir
"Une fois vos jambes perdues, vous ne pouvez parcourir que la moitié du chemin" - Sebastian Michaelis & Ciel Phantomhive
Catégorie : Divers
Publié le 28/11/2019
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oh j'aime beaucoup | |
marinette |
J'y vois une réflexion quant à la croyance, en un dieu et en soi. J'aime |
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Etienne de Mirage |
Bien fait, ça lui apprendra, je ne sais pas quoi, mais il aura après plus d'un tour dans son sac. Dépaysant, ce poème, alors merci pour le dragon du mythe ! | |
jacou |
On sent bien l'immense pouvoir de la camarde, de la grande faucheuse, dans ce poème, et on se dit qu'on n'est pas trop pressé de la voir arriver, sur son noir dragon, sa faux à la main, pour nous annoncer notre départ définitif! Mais c'est vrai que c'est elle, et elle seule, qui décide de l'heure, du lieu et du moyen, quoi que l'on ait fait de sa vie, bien ou mal, et mieux vaut se préparer à sa visite, tôt ou tard. J'aime beaucoup le jeu de mots dans le titre, et le reste du poème, bien sûr. |
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Matriochka |