Y a t-il une personne en ce monde
Qui un jour m'aimera ?
Verrai-je dans la masse immonde
Un seul regard vers moi ?
Je suis né dans l'amour, hélas
Maintenant je vais seul
Face aux chagrins qui me font face
À l'ombre des tilleuls.
Je meurs et revis tous les soirs :
L'amertume et l'orgueuil
Font naître en mon coeur cet espoir :
De la mort, et des feuilles.
Le Moi qui paraît est très fort,
Il va, fier, tête haute,
Le moi que je suis n'est alors
Qu'un fantôme, étoile morte...
Comme un révolver sur le coeur,
La solitude me tue.
Je dis mes adieux, arrive l'heure
De voir le monde perdu
Et de pleurer, et puis, partir
Dans les chaudes régions
Auxquelles mon humble esprit aspire :
Va ! Relève le front !..
Écrit par Etienne de Mirage
Le coeur est une langue qui se passe de mots.
Catégorie : Evasion
Publié le 04/01/2020
|
Ce texte est la propriété de son auteur. Vous n'avez en aucun cas le droit de le reproduire
ou de l'utiliser de quelque manière que ce soit sans un accord écrit préalable de son auteur.
Poème Précédent | Poème Suivant |
Evasion à découvrir... | Poèmes de Etienne de Mirage au hasard |
Commentaires
Annonces Google |
Posté le 05/01/2020 à 09:17:59
Nul n'est besoin de partir loin, on trouve souvent à côté de soi.... il suffit... de regarder...simplement. Triste. |
|
lefebvre |
Posté le 05/01/2020 à 13:17:43
La solitude est plaisir, lorsque les êtres nous manquent le désir de les voir et toucher s'en avive, agréable torture... Mais votre poésie parle aussi de la foule qui est tapisserie où, parfois, la tristesse de ces êtres en couples qui nous narguent nous prend et nous donne envie de s'éjecter vers un univers dépeuplé, et là notre réserve imaginaire, notre tête sait nous jouer des tours pour nous divertir, heureusement. Longue vie poétique à vous ! | |
jacou |