La Mer m'éclaboussait, l'acier semblait pleurer
Je n'entendais au loin que les tambours funèbres
Des anciens monuments, rongés par les ténèbres
Et tout autour de moi je voyais s'écrouler
Les enchantements mauvais des plaisirs célèbres...
Je refuse leurs soupirs malgré leur toute beauté
Je pleure en l'écrivant : toi seule tu m'as manquée
Plus de mensonges, plus de calculs : je méprise cet algèbre
Offre-moi la nudité de ton âme épanouie
Plonge dans ma vie, j'attends, et pleure en le faisant
Pleure toutes tes jolies larmes : je pleure en t'écrivant
L'Horreur de ton absence : elle n'est pas adoucie
Viens... je ne désire que toi, viens, viens mon Amour
Je t'aimerai toujours.
Écrit par Etienne de Mirage
Le coeur est une langue qui se passe de mots.
Catégorie : Amour
Publié le 24/10/2020
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Commentaires
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Posté le 25/10/2020 à 01:29:59
très beau | |
justine |
Posté le 25/10/2020 à 05:23:35
Comme vos mots peuvent être justes, oui, on peut pleurer en écrivant tellement que la passion peut être une déchirure, un coeur écorché vif, vous avez lancé une bouteille à la mer, j'espère qu'elle vous reviendra ... et que ce ne sera point un mirage. bien poétiquement. | |
marquisa |
Posté le 26/10/2020 à 20:22:17
Ce beau sonnet induit en titre une jolie confession : pleurez, et c'est un monde qui s'ouvre à vous, celui de la sensibilité féminine aussi dévolue aux hommes. Bravo Étienne ! | |
jacou |