Là où vit l'araignée, où trépasse l'eau croupie
Là est ma demeure
Là où les murs recueillent les échos des rires passés
Là est ma demeure
Je n'étais qu'un enfant
J'ai grandi dans le noir
Et la blancheur de mon masque
Ne reflète que l'amertume de mon âme
Là où tu frissonnes, impuissante
Là où tout est ténèbres et fumée
Là où sévit mon ombre
Là est ma demeure
Le maître jamais plus ne sera seul
Détestée solitude !
Tu me contempleras, frémissante
Lorsque, finalement épouse, tu ôteras mon voile
Là où enfin nous communierons
Là où tout ne sera qu'extase
Là où la flamme ne sera qu'en toi
Là sera ma demeure
Je n'ai plus peur du noir,
Tu n'as plus peur de moi
Le masque est tombé,
Mon visage le voici
Je n'ai rien à te donner,
Ceci est ma demeure.
Écrit par Esmerelda
Quiconque lutte contre des monstres devrait prendre garde, dans le combat, à ne pas devenir monstre lui-même. Et quant à celui qui scrute le fond de l'abysse, l'abysse le scrute à son tour.
[Friedrich Nietzsche] Catégorie : Divers
Publié le 29/05/2008
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Commentaires
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Posté le 29/05/2008 à 16:13:46
Bienvenue à la cour des miracles ,Esmeralda ! bel écrit . | |
Alexandre-glaucos |
Posté le 30/05/2008 à 11:34:05
Trés bel écrit! Bienvenue!^^ | |
lo |