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Voyez-vous, je me pose des questions
À quel sujet ? Me direz-vous.
Et bien sur l'éducation.
Elle n'a que 14 ans, pensez-vous.
Mais je suis en meilleures conditions,
Meilleures que vous, figurez-vous,
Pour parler des observations.
Ce petit poème est, voyez-vous,
L'introduction d'une longue explication
Non sans doutes rassurez-vous
Sur ma capacité de perception
De ce monde qui, vous dites, est à vous
Et qui pour moi, après réflexion
Ne me conforte pas, et vous ?
*
Le sujet de l'éducation est vaste, aussi il convient de le séparer en deux parties bien qu'elles soient liées.
Partie 1, l'éducation à l'école.
Je me pose des questions sur l'éducation dans le pays où je suis : la France. Particulièrement en ce moment, avec les nombreuses grèves à cause des décisions du gouvernement. On parle d'un enseignement médiocre, de manque d'enseignants, d'élèves en difficulté, et on annonce la suppression de 11000 postes.
Je suis en classe de troisième dans un petits collèges de 170 élèves. Ici le nombre d'élèves par classe ne dépasse pas 28 élèves et encore les places dans les salles manquent pour les 6e car les salles ne sont pas prévues pour 28. Moi je suis dans une classe de 18 élèves (moi compris). Il y a deux classes par niveau (sixième, cinquième, quatrième et troisième selon le système scolaire français). La plupart d'entre nous se connaît depuis la maternelle ou au moins depuis le primaire. Les élèves des petits écoles environnantes viennent à ce collège.
Les professeurs enseignent ici depuis plusieurs années. Ce sont de bons professeurs pour la plupart. Malheureusement les professeurs de langues ont moins bonne réputation. Mais ce n'est pas le problème. Le problème est le suivant : les emplois du temps compte de moins en moins d'heures et les programmes sont de plus en plus chargés. Résultat, les heures de manquées ne sont pas rattrapées, le programme n'est pas terminé, les élèves ont de grandes lacunes, ils arrivent dans les classes supérieures avec un niveau déjà affaibli et arrivent dans la classe supérieure sans les bases. Dans une autre fois les élèves apprenaient plus, plus rapidement. sont-ils réellement traumatisés d'avoir appris les divisions en CE1 ? Sont-ils devenus fou parce qu'ils ont fait des dictées toutes les semaines ? Etaient-ils malade parce qu'ils avaient appris les règles d'orthographe ? Ou dans le temps, les enfants étaient-ils plus intelligents ? Je ne crois pas. Alors pourquoi désormais les enfants rentrent en sixième en sachant à peine lire ? En ne sachant pas poser une division ? Même sans apprendre par cœur leur table de multiplications, pourquoi on ne leur apprend plus les bases ?
L'école permet l'intégration dans la société actuelle des pays du nord, or l'école a perdu ce qui devait lui être le plus cher : la connaissance. Des choses qu'autrefois on apprenait en primaire ne sont au programme que de 5e. Et encore, le programme est bien incomplet, je le remarque en physique chimie particulièrement (notamment car c'est une matière que j'aime beaucoup). Notre professeur est obligé de nous dire des informations du programme de seconde pour que nous comprenions et nous éviter d'apprendre bêtement par cœur. C'est comme les unités de mesure, les grammes, kilogramme, on ne les apprend qu'au collège ! Et soit disant pour facilité l'apprentissage, on ne nous dit que la moitié des choses, mais sans l'autre moitié, ça ne veut plus rien dire ! Solution : apprendre par cœur. Croyez-vous que c'est une bonne solution que d'apprendre des centaines de formules par cœur alors qu'avec un moyen relativement simple à comprendre on peut les retrouver ? Peut-être qu'apprendre par cœur les choses indispensables tel que les tables, les tableau de mesure, les convertions, les ions négatifs,... est obligatoire, mais est-ce utile d'apprendre une leçon complète pour la réécrire en bloc lors du contrôle et l'oublier le mois suivant ? De toute façon, je doute qu'à l'université on ait le temps et la capacité d'apprendre tout par cœur et de le retenir sur une longue période ! Dans ces cas là, pourquoi n'apprend-t-on pas aux élève dès le début à retenir l'essentiel, les mots qui nous font tout comprendre ? Moi, je ne comprends pas ce système là, et de toute façon, malgré les avertissements des professeurs qui me demandent de réciter en bloc une leçon d'anglais, je continuerai comme cela me convient, car selon moi, c'est une meilleure méthode qui me permet de réussir.
La scolarité est une période où l'enfant apprend à être autonome. Jusqu'au début du collège on n'arrête pas de nous "couver" et puis les quelques années dans le collège, on nous répète de plus en plus soyez autonomes etc, mais ils ne font rien pour. Les professeurs sont sans arrêt derrières nous pour tout nous dire, pour que l'on fasse à leur façon. Ils ne nous laissent prendre aucune décision, aucune initiative alors, s'il vous plait, ne me parlez pas d'autonomie quand on ne fait rien pour nous apprendre à l'être ! Moi j'y ai réussi, simplement parce que depuis petite mes parents me laissent me débrouiller (sauf quelques fois où ils pensent que j'ai encore cinq ans). Mon père n'a jamais fait mes devoirs avec moi, ma mère n'en avait pas le temps, mon sac, mes habits, me laver, et plus tard me faire à manger, je le faisais seule. Je n'en suis pas morte ! Mais au moins, je sais éplucher des patates ! Pour ce qui est des devoirs, car pour l'instant je ne parle de l'éducation qu'à l'école, je savais m'organiser (même si maintenant je me laisse un peu aller).
Partie deux, l'éducation par les parents. (en écriture, je n'y ai pas encore réfléchi, ou du moins écrit ce que je pensais)
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Ce n'est pas vraiment un poème, je l'accorde, mais ce sujet me tient vraiment à cœur... | |
Embry |
Réflexion intéressante à mon goût... | |
Alexandre-glaucos |
Totalement d'accord avec toi A-G. Amitiés, sofia. |
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sofia |