Un jour nous retrouvons l'ile,
Je redeviens la fille du vent, la fille aux bras d'écume
Aux rires vermeils
Des voiles allègres offertes aux vents
Ton sourire éclate l'espace comme une colonne blanche
Et un essaim d'oiseaux hisse plus haut le ciel
De nos baisers salés
Allégeant le jour de son poids
D'un coup d'épaule tu envoies à la casse
Tout un statuaire figé
La mythologie désaffectée
Des sirènes au chômage
Et nous redevenons les enfants sans mémoire de l'instant
Heureux de courir, de boire l'air marin avec des poumons renouvelés
De retrouver dans l'oreille brûlante des coquillages
La houle resserrée du large
Notre soleil unique fond sur nous
Les traces de nos pas se confondent
Le sable aime furieusement nos pieds
A midi, quand la chaleur verticale absorbe tous les bruits
Comme une éponge exigeante
Tu m'attires sous un pin solitaire
Avec un geste silencieux bien à toi
Fiché dans ma chair depuis longtemps
Tu ouvres ma poitrine avec un silex tranchant
Et déposes au bord des vagues
Mon cœur
Rouge joyau
Palpitant
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Bonjour Ella, Un sacrifice expiatoire qui nous transporte fort loin. Le silex ou l'obsidienne, c'est du pareil au même et la faon de nous offrit ton coeur mérite ce grand merci. Amicalement. Capricorne. |
Capricorne ![]() |
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bonjour ELLEA vos mots sont une quête romantique et sublime !vous avez su grâce à votre plume inspirée! laissé éclater le summum de votre passion secrète! j'ai ressenti des bribes de paradis! et des aubes de pureté infinie!( EN FAVORI!)! bonne journée ! amitiés poétiques :) |
romantique ![]() |
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Quelques images évocatrices, d'une belle poésie. La fresque est réussie. |
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Merci à vous trois ! |
Ellea ![]() |
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Je vous découvre et j'aime vos poésies merci du partage :) |
MARIE L. ![]() |