Combien de fois je t'ai perdu,
Alors que tu me dessinais sur le rivage.
Combien de fois le vent fouette mon visage,
Pour me laisser des larmes d'amour éperdu.
Aujourd'hui encore des nuées d'outre tombe,
Se profilent sur mes joues, en mon coeur.
Et je me lasse de cet infâme amour telle une bombe,
Qui n'explosera pas qui n'explosera plus.
La vie me prend et me déchire de part des voix si mélodieuses,
La vie me garde des soupirs, que j'aspire pour respirer.
La vie m'écrase de son poids d'inertie morte, honteuse.
Mon ange déchu, mon ange sacré, je disparais aux premières clartés.
Combien de fois je me suis éperdue,
De toi comme si le rêve fut promesses.
Mais le rêve connaît des lois étendues
Qui comme "les feuilles mortes se ramassent à la pelle".
Et puis ses jours damnés du silence de toi;
Et puis ces jours de lune où vivent légendes et rites !
Et puis toi l'ange réalité de mon ça
Et enfin moi, qui reste moi, de volonté licite.
Écrit par Eleonore1973
eleonore
Catégorie : Amour
Publié le 01/09/2013
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Un très grand plaisir de lecture, les mots sont recherchés et revêtus d'une grande délicatesse. | |
marco |
merci, merci il me faudrait d'avantage de vocabulaire | |
Eleonore1973 |
il suffit de peu de mots pour dire ce qui est juste ! | |
marco |