Mon cœur fier vous l'avoue sans embage,
Vous me manquez, me paraissez loin,
Depuis les temps anciens, temps lointains,
Où vous avez gagné vos nuages.
Je sais, les admirables messages
De la bible ou bien des évangiles
A mon humble vie donnent des vigiles
Enrichis par l'église et ses sages.
O douces et onctueuses paroles,
Amour du prochain, oubli de soi,
Bienfaits du pardon : fil de soie,
Qui me suit, m'aide, dans mes heures folles.
Parfois, hélas, la vie nous isole
Dans des contrées obscures où s'assèche
La source et s'allume la mèche
Du désir qui d'un coup nous affole.
Alors, tout se défait, se dérègle,
Face au déferlement de la vie,
Où pulsions malsaines de l'envie ?
Et j'entends rire les nains espiègles
Le cœur n'a que faire des écrits,
Il vibre, palpite sans égard
Pour de vieux et poussiéreux grimoires
Et qu'importe que la raison crie.
Alors vous me direz : Tu es libre,
Tu touches là l'essence de l'homme,
Depuis qu'Adam a croqué la pomme.
Je t'aime, et, là, avec toi, je vibre.
Et voilà que tu parais moins loin,
Doux créateur, oreille à l'écoute,
Et présence. Le repos, je goûte,
Et enfin, je me couche serein.
Écrit par El Desdichado
"qu'il bruisse avec un murmure charmant le premier oui qui sort des lèvres bien aimées."
Catégorie : Divers
Publié le 14/02/2014
|
Poème Précédent | Poème Suivant |
Divers à découvrir... | Poèmes de El Desdichado au hasard |
Annonces Google |
Exercice périlleux que de parler de Dieu en ces temps qui ne croit plus qu'au tout et saint progrès...! Vous vous en sortez pas si mal et la lecture n'est pas déplaisante car vous y placez la somme de vos espoirs qui conduiront un jour vers l'espérance. Sympathie, El Desdichado Je constate un bel effort de construction pour les rimes ! |
|
ANTEROS |
Merci, le sujet est vaste, mais une ambition limitée à celle d'une humbre prière. | |
El Desdichado |