Belle, pure et innocente, tu galopais
A travers plaines et prés en tranchant
D'un seul coup mortel tous les champs.
La jument blanche comme la neige traçait,
Sans jamais cesser, un trait sur sa prison.
A toi la liberté, folle aux allures d'été!
Un éclair argenté zébrait la terre de sa beauté,
Il scintillait et éclairait la nuit, les horizons!
Ô cage aux barreaux d'or, pourquoi avoir laissé
Cette candide d'argent sillonner ces vastes terres,
Être seule face aux noirceurs l'envahir à leur gré?
La sagesse est éphémère, tu le savais, soleil téméraire!
Oh non! La réalité, déjà, la rattrape!
En deux en trois mouvements, elle passe à la trappe!
Maintenant son voile blanc n'est plus comme avant:
Il est strié d'un noir plus impur que son assaillant!
La jument parcoure le monde indécent,
Vivant de ses envies à tout moment.
C'était un être à la blanche pureté
Qui, désormais, de noir est zébré.
Écrit par Eileen
"Se laisser glisser dans le ciel vers les astres et s'évader."
Catégorie : Divers
Publié le 28/05/2011
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Cette naissance du zèbre ressemble presque plus à une mort qu'à une naissance... Mais comme on dit, on meurt en naissant, et on naît en mourant. C'est très joliment écrit. | |
Louis de Stekelenburg |
Oui, c'est un joli poème que tu nous as pondu là. Mais "blanche, pure et innocente", à mon avis, c'est dans les contes de fées. Merci pour ce bel écrit. |
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Marouette |
Zébrée de noir, pure ou impure, peu importe, ce qui compte c'est sa course. | |
viola |
Bon sujet, bon poème ^^ | |
Mistake |