J'épluche en les rappant mes souvenirs nocturnes
Et buvant le café qui ramène à la vie
Je ratisse le fond d'une âme compliquée
Qui me parle la nuit de sa voix d'outre-tombe

J'ai déserté le lit qui profond comme une urne
Enveloppait de mort mes pensées enjoli-
Vées par la séduction du jour qui peut flatter
La conscience abusée à l'envol des colombes

Et je triture encore aux méninges l'esprit
Qui tapis dans le noir est parfois taciturne
Mais qui quand il s'adresse à l'effet d'une bombe
Ses décors oniriques métamorphosés

Pour des rêves salis la chambre est une thurne
Où dormir se révèle dans les catacombes
Des fourbes disgracieux et se joue le repli
C'est au moi qui se cache qu'ils sont envoyés