Sur la peau dénudée des dentelles panthères
Soudoient l'amant à l'œil en perpétuel voyage
Son esprit tortueux en défait les maillages
Et contemple amoureux leurs sensuelles sphères

Sur le corps décomplexent les dessous frayant
Des passages au goût, à la vue, à l'odeur
Et le geste patent qui danse avec le cœur
Souligne la raison de ces atours saillants

Sur les cuisses ouvertes en résille guipure
Les mains du regard touchent aux féminités
Des élans que les mots ne peuvent censurer
Et le temps échauffé des œillades perdure

Bien après la blessure du déshabillage
Où l'envie de serpents tient la folie pour mœurs
Et en rut l'animal que l'on a suscité
Pour assouvir encor son besoin de luxure