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Il marchait à pas longs
Sous un grand parapluie rond
Elle ne savait pas trop où aller
Sur elle, un simple ciré
Anonymes urbains
Se croisaient sans se voir
Sous un temps de chien
Sous un temps à boire
Les gouttes s'éclataient
Au tempo de ses talons
La route se rétrécissait
L'eau arrêtait le temps
Ce ne fut aucun d'eux
Ce ne fut même pas tout court
Peu importait le lieu
Peu importait le jour
Emportés dans une danse
Tourbillonnement étrange
Plus qu'une transe
Deux satanés anges
Leurs pieds nus marquaient le sol
Début d'incendie
Une torche qu'on immole
Brûlant de vie
Main dans la main
Ils s'étreignaient à la mort
Absence de lendemain
Sur le monde ils jetèrent un sort
Bercés par les flammes blanches
Qui enfermaient en leur sein
L'infini qui se déhanche
L'éternité, un rien
Écrit par Eau et Feu
Une pierre de plus
Catégorie : Amitié
Publié le 01/04/2009
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Commentaires
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Posté le 02/04/2009 à 07:55:04
Bel écris, j'aime beaucoup ...allez hop dans les favoris ! Amitiés |
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Syl |
Posté le 02/04/2009 à 15:38:03
Ton com me va droit au coeur, je t'en remercie. Amitiés |
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Eau et Feu |