La Vie est douloureuse comme une épine
Dans le cœur chancelant sur sa traversée
Les chœurs d'anges veillent et prient
Pour que les larmes deviennent une rosée

Un jour j'ai aperçu un magnifique arc-en-ciel
Un sourire de celle qui fut bénie pour moi
L'araignée même qui tisse est une ouvrière
Chevronnée comme une mésange et sa brindille

Aussi dans ces légers riens qui brillent
Je trouve des lucioles, le temps d'une pause
Et le chemin est illuminé de balises de lumière
C'est un souvenir chaleureux tel une osmose

Entre qui je suis et ce que le monde ouvre
À mon âme aussi rivière qu'une sauvage pluie
D'été qui laissera sa fraîcheur sur la peau
D'hiver qui fera tomber ses flocons délicieux

À la fin d'un poème, je suis toujours reposée
Comme si j'avais communié avec l'Invisible
Et qu'une part de moi flotte dans les nuées
Aussi belle qu'une colombe planante, libre

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Poème pour RoseRose qui m'a inspirée ainsi que ma marraine au ciel.