Mes pieds sont poussière d'argile
Mes cheveux en désordre me tombent
Sur le visage comme une pluie fine
Et Dieu veille, parmi nos décombres
Je mange de l'air, j'avale l'orage brut
Et certains regards nourrissent mon orgueil
Le point du jour est encore merveille
Quand le crépuscule noircit dans sa chute
Les cyprès ont écouté toutes mes colères
Et mes sourires sont ces oiseaux si frêles
Qui ne connaissent rien sinon le ciel
Parce qu'un ciel n'est pas source de misère
Le soir venu il faut rentrer, vers la mer
Retirée depuis des heures, avec ses marins
Et dans le silence être prête à un lendemain
Espoir du soir, noué de violence et torpeur
***
Poème écrit après lecture du magnifique recueil de Venus Khoury-Ghata ;'Où vont les arbres ?';
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