L'orage était une confiture d'orange
La pluie sucrée comme un souvenir de juillet
J'écrivais à Marnie à la plume "bois de rose"
La mélancolie qui m'étreignait
Des os aux frissons
Des cheveux à la peau frigorifiée
On aurait pu conférer une expression
Dentelle sur pattes d'ours
À la tôle ombragée qui recouvrait mes pensées
À l'arbre qui pourrissait, tronc noueux, attaqué par son parasite invisible
Et la beauté se cachait des pâles rayons
La grâce, évanouie, dans une partie du monde
En tout cas je n'avais pas les clés adéquates
À m'émerveiller de vivre encore.
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Commentaires
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Posté le 20/07/2024 à 11:00:27
Ambiance particulière, un peu surréaliste... De belles images très travaillées. J'ai apprécié ce petit voyage. Bonne continuation ! Roger |
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rogertibart |