Sur la digue je marche l'esprit tranquille
Je pèse autant qu'une plume
Je ne sais pas bien si je continue d'exister
Ou si mon fantôme est encore sur ce sable
Le soleil qui se couche c'est la récompense
Du souffle qui se calme au tempo de la beauté
Et la plage déserte, le vent souffle et gronde
Il est déchaîné de tant vouloir jouer dans mon cou
J'aime être seule et dans une situation d'émergence
Il y a un appel vital à marcher près de la mer
Il y a un beau silence dans la grisaille du froid
Et je me cantonne dans les frissons et la peau gelée
Que m'importe si je suis ou si je fus trépassée
Dieu est toujours dans mon ombre
A me porter quand tout a sombré
A me donner l'élan de vie, le pas léger
Ce texte est la propriété de son auteur. Vous n'avez en aucun cas le droit de le reproduire
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Commentaires
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Posté le 11/10/2024 à 09:00:55
on joue au fantôme | |
James Px |
Posté le 11/10/2024 à 12:50:24
J'aime la phrase: "je pèse autant qu'une plume." La plume de l'oiseau est certes légère mais celle du poète est d'une toute autre nature. Ne la fais pas pesante et tu resteras souple et presque en lévitation. Si tu choisis de faire l'inverse, voici une citation que j'ai toujours à l'esprit lorsque j'écris: "Au jour du jugement dernier, la plume du poète pèsera plus lourd que l'épée du guerrier." |
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Syntax_Error |
Posté le 11/10/2024 à 13:44:08
Ça fait longtemps que je ne joue plus James Px, encore moins avec l'ironie. Merci Syntax, vivement le jugement dernier. |
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Eau-celia |