Le couteau à pain
En équilibre sur la corbeille
Les petites maisons bleues
Sonnent les matines
Sur un horizon si pâle
Que le ciel avale les voiliers
J'ai aimé de toute mon âme
Comme un papillon qui se brûle
Contre l'ampoule du jour
Où sont les grenadiers en fleurs ?
Là-bas, dans les combles de Catalogne
Auprès de la guitare à pauvres cordes
Qui saignent d'une passion pourpre
Et de souvenirs déballés
À la vue de tous
Je replie le coin d'une pensée
Pelote du corps qui souffre
Le vent a la sagesse d'emporter
Mon cœur a encore quelques temps
Pour s'assoupir
Un soupirail
Plein de poussière
Me donne envie d'hiberner
Pour cet été.
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Commentaires
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Posté le 18/08/2024 à 10:08:04
Hiberner en période d'estive ! Bien elle poésie dans laquelle on rentre de plain-pied et dont on sort avec une agréable émotion. On s'y voit dans cet été qui étouffe les corps et les cœurs. Prenant. |
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Gemini |
Posté le 18/08/2024 à 13:07:55
Bonjour Ocelia Très beau partage touchant Merci pour ce partage Capucine |
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Capucine |