Quand rien ne va plus
Je m'évade sur ma part d'île
Pieds caressant le sable humide
Vagues qui se croisent
Et s'éclatent en brume
Quelque part sur une paillasse
Un homme joue du didgeridoo
Il a vécu et aimé et souffert
On l'entend dans ses notes brisées
Sous la lune naissante du crépuscule
J'oublie tout, et les oiseaux de paradis
Sont dans mon esprit les fleurs de joie
Des trésors de la mer échoués
Et la lumière nocturne
Ont raison de ma tristesse
Je m'assois pas loin du musicien
Qui sait très bien que j'existe
Mais me laissera tranquille
En respect de ma souffrance
Il continuera juste de jouer
Comme un chant de réconfort
Et c'est pour ça qu'il faut vivre
Pour toutes les personnes
Qui croient en la beauté
Et enveloppent les émotions
Pour les protéger au mieux
Puis la lune me berce dans ses bras de mère
L'île devient une rassurante utopie
L'homme est parti
Et je peux m'endormir près des vagues
Sans crainte de rien.
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Bonjour Eau-celia, L'avant dernière strophe nous donne le sésame du vrai trésor de la sagesse de l'esprit. Admirable voyage effectué en compagnie de ta belle et profonde plume. Amitié. Capricorne. |
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Capricorne |
Merci pour cet avis aux mains pleines d'étoiles. Belle journée | |
Eau-celia |
Bonjour Ocelia Merci pour ce beau voyage avec votre empreinte J'ai apprécié Capucine |
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Capucine |
Merci Capucinette | |
Eau-celia |