Des étangs et des joncs.
Un pays d'eau.
Des enfants mutiques.
Elle découpe les pommes de terre.
Entaille le doigt
Ça déborde de sang.
La nuit on entend le merle.
Ou est-ce la femelle.
Et le vent s'engouffre.
Les ailes d'un avion.
Elle s'épuise sur une couture.
Jusqu'à clore ses paupières
Avec la lumière allumée.
Le voisin élève ses poules
Le coq est déjà vieux
Incapable de chant.
Il n'y a rien ici
Et elle oublie peu à peu
Pourquoi elle est venue
Et les aiguilles du souvenir.
On lui donne des oeufs
Du lait avec la peau
Elle veut leur dire : non
Mais elle accueille.
Dans un carnet trouvé
Derrière la dalle de la cave
Y a des gribouillis
Peu de mots compréhensibles
La parole semble absente
Aux abonnés de la solitude
Et elle se répète tout bas
Solitude. Solitude.
Ce texte est la propriété de son auteur. Vous n'avez en aucun cas le droit de le reproduire
ou de l'utiliser de quelque manière que ce soit sans un accord écrit préalable de son auteur.
Poème Précédent | Poème Suivant |
Divers à découvrir... | Poèmes de Eau-celia au hasard |
Commentaires
Annonces Google |