Amie mélancolie,
Que deviennent les amours du passé ?
Prendras-tu le luth ou un shamizen
Pour jouer toutes les notes aimées ?
Quel pouvoir remues-tu dans mes veines ?
Je me souviens de la lavande à perte
De vue, qui me donnait presque des frissons
Et les beaux grillons cachés, alertes
Pour être la musique du soleil couchant
Amie mélancolie,
Cette main qui prenait la mienne
Et que j'espérais éternellement
Sais-tu pourquoi ses cendres reviennent
Embuer mon cœur des souvenirs virevoltants ?
Et les rires de nos lèvres en carillon
Semblent lointains, effacés par l'automne
Tu es témoin de comment finit la chanson
Je n'ouvre plus ma porte d'âme... à personne
Ce texte est la propriété de son auteur. Vous n'avez en aucun cas le droit de le reproduire
ou de l'utiliser de quelque manière que ce soit sans un accord écrit préalable de son auteur.
Poème Précédent | Poème Suivant |
Amour à découvrir... | Poèmes de Eau-celia au hasard |
Commentaires
Annonces Google |