Les fleurs de l'automne s'endorment
Elles vont vivre dans un rêve si doux
À demi repliées vers des abysses profonds
À fin que rien ne perturbe leur chimère
Mon coeur est semblable à ces roses de désert
Je t'ai songé tel un un éden de lacs sans fond
J'ai enlacé ton fantôme, mes mains sur son cou
De fumée pendant que les aubes se redorent
Toutes ces heures j'ai dessiné ton visage
Illuminé d'une joie que les coeurs purs miroitent
Et au point culminant de ma détresse amoureuse
J'ai souri en pensant à un seul mot de tendresse
Les fleurs de l'automne sont mirageuses tresses
Dans l'âme du promeneur qui aime la nébuleuse
Lune aussi seule que sa peine qui sans hâte
De partir, lui couvre les épaules de nuages
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