A feu mon beau-père....
Un petit bout d'homme usé,
par la besogne abîmé.
Ses rides racontaient ses souvenirs,
si peu pourvus de plaisir….
Sa jeunesse fut amère
et sa vie pétrie de misère.
Sa bouille de bon enfant
et ses sourires abondants
apprivoisaient les indécis.
Il n'avait pas le souci facile
et affectionnait les raccourcis
dans les conversations stériles.
C'était une âme de la terre
avec comme seuls repères,
les va-et-vient de dame nature,
dans les champs, dans les cultures.
On le surnommait « le vieux »
ou alors, « le bienheureux ».
Sa naïve gentillesse
dérangeait parfois.
Sa candide maladresse
choquait quelquefois.
Il désirait un ailleurs
qu'il ne connaissait pas…
Pour lui, le seul vrai bonheur,
se trouvait au-delà du trépas…
Fatigué d'être las,
il partit en douceur…
Écrit par Duluc51
« La poésie immortalise tout ce qu\'il y a de meilleur et de plus beau dans le monde.» (Percy Bysshe Shelley)
Catégorie : Divers
Publié le 19/12/2016
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Assurément là où il est, il goûte un repos bien mérité. Merci du partage. | |
jacou |
C'est dur de passer pour un imbécile lorsqu'on est gentil sincèrement. | |
eric |
J'aime beaucoup ce vieux et ce poème que je trouve très beau | |
roserose |
Pensons qu'aujourd'hui il a trouvé le bonheur dans cet ailleurs qu'il désirait ce brave homme | |
Verdon |
Merci à vous quatre.... | |
Duluc51 |