A l'orée du soleil déclinant.
Sur une vaste plaine arborée du couchant.
Grandissaient des cerisiers en fleurs,
Là ou ce poème à pris mon cœur.

A la douce nuit,
qui bientôt voilera la vie.

Au paisible silence,
qui de son joug apaisera les consciences.

A la mort, elle même.
Qui de son châtiment emporte ceux que l'on aime.

A la gloire.
D'un poème sans espoir.

Aux larmes de chagrin.
Qui arrosent ce chemin.

A la croisade de l'amour,
qui l'on cherche chaque jour.

Au banquet des cerisiers,
qui continuent de m'inspirer.

A la valse du temps,
que la musique fasse chanter, les enfants.

Aux farandoles de l'univers,
qui rient de son mystère.

A l'âme de la poésie,
qui trace ma modeste vie.

A la gloire des rêveurs,
qui rêvent des travers de leur cœurs.

A la gloire de la Divine essence,
qui nous couvre de sa douce présence.

Sous le vent, au pied d'un cerisier,
j'ai eu le temps d'écrire, ces quelques lignes.
Sous le vent de la vie,
Écrivez, votre propre destiné,
telles les fleurs volant vers un autre monde, tout aussi digne.

D.