Et voila que je pleure au tombeau des demains,
Un genou sur le sol et quelques chrysanthèmes
Mollement retenues par ma trop froide main,
Gisant pale et sans vie sur une terre blême.
Et voila que s'éteint enfin la poésie,
Souillée du mortifère exhalé par des fous
Préconisant la honte et révérant l'oubli,
Rêvant de nous contraindre à des vies à genoux.
Et voilà que les mots deviennent poison
Insinué au creux de mon être fier,
M'imposant d'opposer une froide raison
Aux images dorées dissimulant mes fers.
Et voila la chanson du spleen où je me noie
Et libère mon cœur de la haine inutile
Pour ceux ayant brisés les espoirs et la foi
En un plus bel humain pour l'attrait du futile.
Et voila que je pleure au tombeau des demains,
Répondant à l'appel d'une lune aux abois
Cherchant la poésie et tendant une main
Rencontrant le néant de ce monde sans rois.
Le 28/05/15
Poème Précédent | Poème Suivant |
Triste à découvrir... | Poèmes de Dehorian au hasard |
Annonces Google |
Très beau et déchirant. Le derniers vers fait-il référence à votre credo "Je suis mon propre roi" ? A t-il la même signification ? Si non je ne saisis pas l'image Bonsoir à vous |
|
Poesie nocturne |
Le roi... C'est un des personnage du Grand Théâtre Humain, un... mouarf, une sorte de conception symboliste de mon cru. Plusieurs de mes textes y font références. Je parle beaucoup du roi dans "Et Sauron attendait". Et oui c'est en partie connecté à ma signature également. Je peux t'en dire plus par mp si tu veux, m'enfin la ce serait hors sujet :o Sinon tu peux aussi aller lire "Où ?" ( http://www.iceteapeche.com/poemes/Dehorian/triste/78795_OA_.php), c'est aussi une référence directe à ce texte o/ |
|
Dehorian |
La poésie est bien là... dans le silence de vos beaux vers... | |
soupirance |