J'ai supplié le spleen de me prendre mon âme,
J'ai voulu me noyer en l'intense courant
Du fleuve poésie où s'apaisent les drames,
Mais l'encre de mes maux se dillue lentement
Ne laissant en mon coeur qu'un tréfond de colère
Où la peine s'éteint, où l'amour est obscur,
Où mon être perdu, déporté en l'amer,
S'abreuve à la douleur où tout semble si dur.
Alors dansent les rimes de mon cri silencieux,
La mort empli mon coeur, le noir est le refuge
De mon âme en absence en ce monde odieux.
S'écrit la poésie pour encore une fois
Essayer de lutter, tenter d'un subterfuge
D'asssembler les morceaux de ce qui n'est plus moi.
Une plume de mort
Le 08/04/15
Ce texte est la propriété de son auteur. Vous n'avez en aucun cas le droit de le reproduire
ou de l'utiliser de quelque manière que ce soit sans un accord écrit préalable de son auteur.
Poème Précédent | Poème Suivant |
Triste à découvrir... | Poèmes de Dehorian au hasard |
Commentaires
Annonces Google |