Allongée dans le sable de là-bas
En rêve, j'ouvre la porte de la mer
Les oiseaux fuchsia au chant porteur
Ont les pattes dans l'eau de sel rose

Si tu pouvais me dire sur un coup de tête
« Prenons un bateau », qu'on en finisse
Avec les pentes accidentelles qui nous glissent
Vers le songe attendant une allumette

N'entends-tu pas cette guitare des îles
Aussi mélancolique qu'une jeune fleur
Qui se fane sans pouvoir freiner l'ardeur
Solaire qui la nourrit et la fait mourir

Si tu pouvais prendre ma main sur une pulsion
Pour aller voguer sur un océan plein de mystères
J'en porterais les raisons, sensations étrangères
Jusqu'à ce que cette île soit notre maison

Allongée à travers la plus douce des brises
En rêve, je marche dans un sable rouge
Et les volcans sont proches d'une fougue
De concert avec mon cœur enclin à ces îles