C'est l'heure des cent appels
L'heure qu'on croit voir entre l'horizon
Et les coulures du ciel vermeille
Amarré à l'ombre de nos raisons
C'est l'heure des cent retrouvailles
Celles qui bougent au gré des marées
L'or des mains qui entaillent
Quand d'ores et déjà désemparés
C'est l'heure des cent caractères
Masques céramiques indolores
Sourires écrins de leurs pairs
Dimanches qui crient « encore ! »
C'est l'heure d'une fleur des champs
L'heure qui s'avance en chantant
Un être debout face au temps
La plainte muée embrasement
C'est l'heure d'une trêve éternelle
Résonne comme eau au soleil
Façonne le marbre et l'airelle
Sculpture aux pieds qui descellent
C'est l'heure d'un songe amiteux
Lors de somnolences capiteuses
L'ère de son jeu vaniteux
L'art somme nos lances capricieuses
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Écrit par CieletTerre
Pauvre de nous
Catégorie : Pensée
Publié le 20/05/2025
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À la bonne heure, ô belle plume ! |
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Merci pour votre passage, belle journée. |
CieletTerre ![]() |