Je ne fais que vivre
dans le coeur d'une femme,
laquelle s'enivre
du parfum de mon âme.
Et je demeure en ce doux sanctuaire,
ombre et lumière, prisonnier volontaire,
car vivre pour elle c'est toucher l'éternel.
Dans le coeur de cette femme j'ai trouvé mon ciel.
Elle rêve d'éteindre les regrets
et m'invite à voguer loin des vents sauvages
où son rire léger comme un doux secret
est pareil à un profond lac sans rivage.
Et si le monde devait s'effacer demain,
resterait à jamais le souvenir de ce doux écrin :
cette femme pour laquelle je me veux poète vain,
captif que je suis du présent quatrain.
Mais peut-être voulez-vous que je poursuive
que je me montre assujetti aux charmes
d'une déesse qui serait purement native
d'une terre sacrée au ciel parme.
Ses pas effleurant l'éclat de l'azur,
ses mains sculptant l'étoffe du vent ;
elle danserait ivre sous l'ombre des murs
là où je m'inclinerais adorateur humble et fervent.
Elle jouerait avec ses tresses
sous l'approbation d'un soir vermeil ;
son regard glissant - pure caresse -
frôlerait le mien tel un éveil.
Voilà j'ai poursuivi,
j'ai allongé le récit
de cette femme pour qui je vis
et ce doux poème écris.
![]() |
Écrit par Chrysantheme
Débusquer la Poésie où qu'elle se trouve,
en un paysage, au détour d'une venelle, sur un beau visage peint aquarelle. Catégorie : Amour
Publié le 09/01/2025
|
Poème Précédent | Poème Suivant |
Amour à découvrir... | Poèmes de Chrysantheme au hasard |
Annonces Google |