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Il fait beau temps
Pas de rage à l'horizon
La haine ne me connaît pas.

Pas de gouttes de pluie
Où celles de trop aimer
Celles qui se lèchent
De ta langue qui me réchauffe
Qui coule le long de mon cou
Un baiser juste là sur l'artère
Sans le demander
Puis un soupir
Sur mon ventre qui pèle
pèle-mêle
Avec tes cheveux de suie argent
Colore la nuit miroitante
Enduit ma marge aux sommets
Sur balancelle ivre de toi
A l'enchevêtrement de la joie
Ma céleste qui illumine mes ailes
Mon aubade
Au travers le verre
Je m'y vois mon sosie
Un peu plus forte
Un peu plus faible
Et vice-versa mon impératrice
Inspiratrice
De l'écho généreux
Mon auberge
D'une amante cosmique
L'égérie du maître
Le grain de beauté
D'un amour magique
Mon inversée
Le pile et le face
La simplicité et le faste
La perfection de notre Nous
Nous sommes l'arbre de cent ans
Le jasmin sous la peau
Le musc en épiderme subliminal
Une empreinte au fer incarnat
Une cicatrice une collerette
Un sceau une marque de fabrique
Ma folle sagesse
Un tatoo pénétré
Un lien d'éternité
Ma liberté ma voix
Mon évolution
Réévoluée-réévaluée
Mon passe-partout
De l'envie de sur-envie ma tienne
Mon ton soleil passionnément
Ma décence de bohémienne
Mon corps mon sang
Ma spirale de cet espace étouffant
Le début de ma mort
La fin de ma vie
La bipolarisation divine
La voie transcendantale
Ma vibration mon primordial
Germe notre métamorphosable
En décapotable sur routes d'Espagne
Ma dépendance ma came
Mon petit déjeuner
Ma collation mon déjeuner
Mon quartier mon dîner
Et ma soupe à l'oignon
Mon multiplicateur
Mon universelle
La belle ciel mon essentiel
Je veux trop ou plus non moins
J'assemble avec toi-même
Ce que tu tisses avec moi
Hisse sur la toile
Ensemencée d'étoiles.

Il fait beau temps
Pas de rage à l'horizon
La haine ne me connaît pas.

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