*
Si tu veux que je crève, dis-le !
Et, surtout pense à Moi.
Quand tu pars,
je me meurs à chaque fois un peu plus
davantage et décline…
Et pourtant quand tu es là,
je ne te regarde qu'à peine,
même si d'Être en Toi,
à toujours si jeune, je sais.
Tu me souris,
et je t'aime en n'écoutant
n'entendant rien que Moi,
en mal-addict.
Lentement, lentement… Tourne.
Tu reviens en ce jour.
La bouche attiédie de vos envies,
antérieurs intérieurement enterrées intériorisées,
les tiennes miennes les leurs, nos leurres.
A la fragilité désarmée,
que vous vous refusez en vos corps
Vos encor d'âmes… Encor.
A cor et à cri,
fusionnent l'embrasement avec ceux qui attendaient
de battre leurs cœurs à corps dans vos mains.
A l'horizon, se tenir unis.
Se désunissent,
dans le néant de leurs prisons ;
Morts au réel.
Sans espoir de passion aucun,
œuvrent à l'absolu abandon de désir de vie.
S'étouffent au fait de désindividualisation
Castrée. Voués à leurs mécanismes atrophiés
de singes, ne renoncent à leurs habits croyants de moire.
Et se proclament hommes dispensés.
Transparents mais asservis
dans l'intimité exultée.
Lentement, lentement… Tourne.
Les sondes cendrées remontent à la surface de la Terre,
pour danser cette ultime ronde-ment.
Qui sera leur, à ta ma nos pensées.
Alors tu m'oublieras
Je ne serai plus qu'un souvenir… Caché.
D'un « Moi moi moi » à jamais.
Mais Toi Toi, à Eux.
Deux… Elle est Lui.
D'Être enfin Toi à Toi,
Se blottir.
Osant la chaleur de la caressante,
rutilante larme de pluie, arrachée
à la claustration de la joie.
Et, pénétrer l'Esprit.
*
Écrit par Christiania
Les bonnes idées sont celles qui viennent en marchant...
Il existe au monde un chemin sans autre pareil et que nul ne peut frayer, toi excepté. Où mène-t-il ? Ne le demande pas. Suis-le. Nietzsche Catégorie : Amour
Publié le 22/01/2011
|
Poème Précédent | Poème Suivant |
Amour à découvrir... | Poèmes de Christiania au hasard |
Annonces Google |
Éblouissant poème chapeau bas;;;; | |
flipote |
Je suis touchée-coulée, Merci Flipote. |
|
Christiania |