Aléas
D'avoir trop aimé sans doute,
J'ai trébuché aux inégaux d'un cœur surgi de la multitude
Et, ce faux-pas m'ayant fait choir au sein voluptueux de la déraison,
Je m'y souillai comme un goret d'amour.
Sans vergogne !
C'était dans cette bauge de bonheur que se confinaient nos baguenaudes
Où se nimbaient des amants ampoulés lorsque les après ripailles
Il fallait bien qu'on s'épanchât.
Las, ces goitreux, d'amour bancal, perdurant dans leurs péroraisons,
Prouvaient trop souvent l'élastique sévérité de ton cœur.
Tu étais mienne n'est-ce pas?
Mais cette flamboyante certitude
Autorisait de mutuelles langueurs assassines.
Alors,
Toutes les saisons de notre soi
N'étant que blasons de notre société,
Et n'ayant pas l'impertinence d'en vouloir créer d'autres
Je m'y vautrais sans passion.
°°°
°
CS
Écrit par CharlesSABATIER
Branleur MONDAIN.
Catégorie : Amour
Publié le 21/11/2019
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Dans votre auge, vous êtes maître de votre céans, c'est au moins ça qu'ils n'auront pas, les tourmenteurs alentours, les guillotineurs du rêve, les voleurs de fèves. Joli poème sur un sujet moins joli. | |
jacou |