Oublie ces cris
Ouvre tes yeux sur mon sourire, puisse t'il rapprocher le soleil.
Pour toi, je voudrais rallonger les heures au gré de tes envies
Oserai-je infiltrer ton sommeil ?
J'aime ton corps, accrochée
Enchaîne moi de tes mains comme des dents d'acier
J'aime l'odeur, la fumée
Ta p'tite mort, la vapeur des esprits éparpillés
J'aime ton rire dans mon ventre,
La haine de ce temps qui passe impassible me déconcentre
En toi, terrible renaissance
Enfant‘ment dans une beauté cachée par des larmes qui dansent
Les origines d'une histoire d'amour
Des ailes brûlées et des promesses gravées dans du velours
Un rêve d'innocence,
Je t'offre mon espoir, mon âme et ma démence
J'voulais tout cramer
Les miettes de ma mémoire jetées sur mon passé.
Mais les yeux fermés
Et dans les tiens je vois les étoiles s'allumer
Mon jardin secret
Une jungle sauvage dont j'ai perdu la clef
Mais je t'y emmène
Si tu veux, à dos d'mes chimères de bohémienne
Étouffe ces cris
Ferme mes yeux sur cette souffrance et couvre mes oreilles
Pour toi, je voudrais effacer le mal de cette vie.
Oserai-je infiltrer ton sommeil ?
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Chamanka, quel écrit émouvant et prenant, je t'ai lu et relu, j'ose à peine poser des mots, j'écoute juste les tiens, leur murmure s'écoute sans bruit, le saississant est là ... très bel écrit |
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marie-ange-old |
Merci du fond du cœur pour ton commentaire, ça me prouve qu'il m'est possible de partager un peu mon âme à travers les mots. J'étais convaincu que mes écrits étaient trop personnels pour être susceptible d'apporter quelque chose. Merci vraiment d'être passé par là ainsi que pour tes textes qui sont d'une beauté fascinante. Amitiés lyriques. |
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Chamanka |