Lui:

Les temps d'arts s'alanguissent sur l'onde glacée.
Les temps dus sanglotent les jours brisés.
Les temps bourrent des corps encore scellés.
Saoul, sensuel, tu dors silencieusement éveillée.
Souris autant trépassée, suis-je si mal larmé?
Mon cœur est plus volcan que glacier de décembre.
Épineuse aube épine, épinglé âme "à vendre".
Mes ongles noirs à griffer l'asphalte acétique.
Toutes petites parcelles carguées oniriques.
Je respire sous l'eau et m'asphyxie dans votre air.
Me regorge de sève et de quelques maudits vers.
Au milieu des ordures, des cafards rampants.
Des moisissures humides sur les murs branlants .
Je veux rêver debout afin de pouvoir rire.
Les yeux vidés de ceux que je verrai souffrir.
Un firmament de lune me raconte à rebours .
Qu'une ELLE marine déploie son vol d'atours.
Vers l'IL aux murmures éternels et sourds."

Moi:

Les temps doux s'épaississent dans les vals enclavés
Les temps dur se confortent dans l'air édulcoré
Les temps usent les sorts à corps lassés
Seuls, saoulés, on se lève à rêver
Le sourire qui se perle à l'armure enlevée
Le cœur éparpillé sur les mers et à cendres
Piques épiques parsemés, griffent une vie "à prendre"
Mes mains glissent à chercher sur un sol sans éthique
Quelques brèches qui recèles d'infimes germes mystiques
Je me noie dans ton feu, et brûle en aire glacière
Je m'épanche du pire dans des vers à l'envers
Au centre d'un cyclone, un pied dedans
Des déboires qui pleuvent sur les mur s'éffondrants
J'aimerai choisir ton cou afin de pouvoir dire
Les yeux ivre d'un bonheur qui ne saurai mentir
Un éclat de soleil m'avais compter mes jours
Fabuleuse heures de gloire dans un cœur alentour
qui se gorgeai d'amour mais se taisait toujours