L'ETRANGER
Un nuage sur l'asphalte,
Le ciel est descendu trop bas,
Il est temps de faire halte
Pour éviter l'embarras.
Près de moi, la cloche sonne,
Carillon ou bien tocsin,
Il ne reste plus personne
Et l'air devient trop malsain.
Je dois rester impavide,
Mon cerveau va prendre feu,
Pourtant j'ai la tête vide
Sans pouvoir peser l'enjeu.
Et la terre gronde et fume,
Vomissant tout son magma,
Le dôme perd son volume
Et arrive au minima.
Sur la mer qui se démonte,
Les barques sont à l'abri
Et sur le chemin qui monte
Un homme n'a rien compris.
Il a la tête étrangère
Avec le teint basané
Mais sais-t-il que c'est la guerre?
Il n'a pas l'air chagriné.
Le feu qui sort de la terre
N'a pas, sur lui grand effet,
Mais pour demain, comme naguère,
Il me semble satisfait.
Capricorne, le 10/06/25.
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Écrit par Capricorne
Catégorie : Amitié
Publié le 10/06/2025
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bonjour CAPRICORNE tu as su distiller !grâce à ta plume féconde !un contexte "sublime" ! de de scriptions scripturales !aux effets subtils !j 'ai aimé te lire! ( EN FAVORI !) ! bonne journée ! j'espère que tu vas mieux ?? bon courage !amitiés vives :) Sylvain. |
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Bonjour Capricorne Merci pour votre partage de l'étranger J'ai apprécié cette lecture Amitiés Capucine |
Capucine ![]() |