FREMISSEMENTS
La lune nous fait son clin d'œil
Avant même de disparaître,
Quand la nuit endosse son deuil
Pour que le jour puisse paraître.
Les étoiles se sont fondues,
Gobées par la lueur blafarde
Qui envahit toutes les rues;
La lune, encore s'attarde.
Ronde céleste en continu,
La vie frémit imperceptible
En colorant toute la nue
Et le soleil devient sa cible.
Les sons d'airain du vieux clocher
S'égrènent au fil de l'atmosphère
Et la grande ourse sans cocher
S'éloigne emportant son mystère.
Puis les maisons ouvrent leurs yeux
Quand les lampadaires s'éteignent,
L'azur reteinte tous les cieux
Et les rayons solaires règnent.
L'épouvantable brouhaha
Secoue la rue qui se réveille
Et le laitier cahin-caha
Porte le lait comme la veille.
Capricorne, le 01/02/25.
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Écrit par Capricorne
Catégorie : Amitié
Publié le 01/02/2025
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Commentaires
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Posté le 01/02/2025 à 10:11:43
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Frémissements de nuit Le laitier dort d'un oeil Car déjà l'aube surgit Il est l'heure de sa besogne... Très beau poème avec des mots désuets. J'adore. |
Eau-celia ![]() |
Posté le 01/02/2025 à 14:06:59
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Frémissements de nuit et jour du temps qui vient et qui s'en va et comme toujours si beaux Merci :) |
MARIE L. ![]() |