LE PÂTRE
Dans la pénombre trop épaisse
Je vis des esprits se mouvant,
Ils ruminaient selon l'espèce,
Moi je trouvais ça émouvant.
Ils se suivaient en file indienne,
Leurs ectoplasmes sous le vent,
Priaient afin que rien n'advienne,
Bien abrités sous leur auvent.
Et leurs pensées étaient obtuses
Dans leurs cerveaux dégénérés
Emprisonnés dans des écluses
Aux hémisphères saturés.
Au fil de l'eau et dans l'angoisse
Ils voulaient changer de niveau
Mais par crainte de chercher noise,
Ils stagnaient dans le caniveau.
Leur bief n'ayant aucune porte,
Ils restaient là comme des glaçons;
Si un jour Belzebuth l'emporte
Nous devrons payer leur rançon.
Et c'est pourquoi Monsieur Panurge
N'a pu retenir ses moutons,
Par-dessus bord comme une purge
En leur criant sur tous les tons".
Capricorne, le 28/12/24.
Écrit par Capricorne
Catégorie : Amitié
Publié le 28/12/2024
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bonsoir CAPRICORNE voilà un superbe texte ! comme un conte qui nous méne vers des "contextes sublimes" !j'ai apprécié ta narration bucolique !( EN FAVORI!)! bonne soirée ! prends bien soin de toi !(bonne santé!) amitiés vives :) |
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romantique |
Un pâtre spectral ça a le mérite d'être chic ! | |
Eau-celia |
Bonsoir Capricorne Merci pour ce nouveau partage que j'ai apprécié Amitiés Capucine |
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Capucine |
Un grand merci du coeur à vos trois. excellent dimanche. |
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Capricorne |