JUGULAIRE
Mon espoir n'était qu'un mirage
Disparaissant dans le néant,
Porte franchie c'était l'outrage
Du silence par trop gênant.
Je découvrais ce grand mutisme,
J'étais déçu, le cœur peiné,
Mon nid vidé de sa présence,
Aucun écho ne résonnait.
Alors partant à sa recherche,
Dégringolant les escaliers,
L'imaginant chez un faux derche
Qui lui servait de cavalier,
J'errais, serpentant les venelles
Dans l'espoir de l'apercevoir,
J'aurais voulu avoir des ailes
Pour découvrir et puis savoir.
Lorsque à l'heure crépusculaire
J'entendis le son de sa voix
Bannissant l'absence meurtrière,
Je m'abritais sous son pavois,
Et j'oubliais le noir nuage
Sans me douter que, boomerang,
Il reviendrait hanter mon âge
Sans disparaître dans le rang.
Capricorne, le 19/12/24.
Écrit par Capricorne
Catégorie : Amitié
Publié le 19/12/2024
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