ILLUMINATIONS
Tous les chemins sont longs, parcourus en silence,
Sans espoirs préconçus encombrant le cerveau,
Rubicon à franchir sur l'horizon nouveau
Pour passer au dessus de toute résistance.
En comptant nos péchés on plonge en pénitence,
Le regard sur le ciel masque le caniveau,
Prospectant en amont, oubliant le caveau,
On avance à grands pas sans faire violence.
Le monde est curieux mais ne vit que d'oublis,
Lorsque la mort survient, nous sommes ennoblis,
Et c'est avec bonté que l'on fait nos louanges.
Les voisins, les amis, les passants inconnus
Nous octroient qualités qu'envieraient tous les anges ;
Nos regards sur la mort sont par trop ingénus…. !
Capricorne, le 21/08/24.
Écrit par Capricorne
Catégorie : Amitié
Publié le 21/08/2024
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Commentaires
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Posté le 21/08/2024 à 16:18:53
BONSOIR CAPRICORNE TES MOTS sont précieux !ta plume inspirée !me comble d'aise !tu as su "compiler" avec une aisance scripturale rare ! la "fin de vie "! comme me confiait un ami prêtre! lorsque tu es mort :on te trouve toutes les qualités! tes écrits rejoignent sa réflexion et la mienne ! ( EN FAVORI !) ! bonne soirée ! prends soin de toi !amitiés vives :) |
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romantique |
Posté le 21/08/2024 à 16:54:38
Bonjour Capricorne Merci pour ce partage qui reflète bien la réalité on compte plus dans la mort que dans la vie C est triste Amitiés Capucine |
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Capucine |
Posté le 22/08/2024 à 09:16:11
Bonjour Romantique et Capucine? Ce trait de la réaction humaine devant la mort m'a toujours et j'ai voulu ce sentiment en exergue dans ce sonnet tout en ayant conscience que sa profondeur reste souvent légère et subjective. Toute mes amitié à vous deux. Capricorne. |
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Capricorne |
Posté le 24/08/2024 à 13:51:19
Bonjour Capricorne, Capucine, C'est peut-être parce que l'un ferme les yeux que d'autres les ouvrent enfin. Comme si l'absence nous faisait désormais lucide ; retenir de l'autre ce que bien souvent nous n'avions ou ne pouvions, voulions voir. La mort déconstruit bien plus que la forme, nous fait parfois pressentir l'essence. Comme si la mort nous ouvrait à une compréhension plus généreuse de l'absent. Bien amicalement. Serge |
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Serge3780 |