La cour des miracles
Engendré par un dipsomane de Montsoult
Sorti du ventre putride d'une catin
L'enfant miséreux fils de parents sans-le-sou
A la cour des miracles est né un matin.
Recueilli par un infirme, Il est confié
A Marie, la vieille ribaude édentée
Visage purpurin, toujours tuméfié
Et son mari, un estropié balafré.
Dans l'enfer malsain, survivent les gueux et rustres
Les rats côtoient les déchets de l'humanité
Ils vivent dans la fange car ils sont les frustres
Les rebuts et la lie de la société.
Et Les années passent, le gavroche est devenu
Un habile voleur, un adroit détrousseur
Il a l'art d'alléger les riches parvenus
De leur bourse d'or, ce n'est pas un agresseur.
A la cour des miracles, ni foi et ni loi
Rien que des mendiants et des filles de joie
Pas de gentils citadins, mais des hors-la-loi
Ils n'ont pas la panse remplie des gros bourgeois.
Repris de justice, détenus de prison
Dans ce cloaque immonde, pas de quartier
Les plus forts survivent, quelque soit la saison
Avec eux, on ne connaît pas la pitié !
Écrit par CRO-MAGNON
Être doué en quelque chose, le talent se travaille mais le génie n'a aucune règle apprise et impose son style.
Catégorie : Amitié
Publié le 25/10/2024
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