Au pays des Arvernes,
Dans les profondeurs internes de la planète
Sommeille la colère des volcans d'Auvergne
Tirer la chevillette, choir la bobinette
Et le mal commença au pays des Arvernes.
Les forces des Enfers au centre de la Terre
En rangs serrés, toutes prêtes à conquérir
Les territoires de France, des vieux cratères
Sortent les hordes et les cieux vont s'assombrir.
Les cavaliers de feu sur leurs chevaux de lave
Gravissent les pentes sombres des caldeiras
S'épanchent à la surface, aucune enclave
Ne peut les freiner, le pays en pâtira.
La terreur débuta par des nuées ardentes
De gaz, de cendres, de blocs rocheux, de coulées
Pyroclastiques, sur les cités décadentes
Les gens virent les toits et les murs s’écrouler.
La mort comme la peste enflamma les contrées
Par monts et par vaux, un désastre hallucinant
Que des ruines fumantes, maisons éventrées
Pour certains, le spectacle était fascinant.
Les formes du chaos avaient un but précis
Anéantir la vie jusqu’à la capitale
Paris fut atteinte, malgré les prophéties
La France périt de son orgueil, sort fatal !
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Écrit par CRO-MAGNON
L'ignorant affirme, le savant doute, le sage réfléchit ! Aristote. J'affirme que mes doutes me font réfléchir ! Les pieds sur terre et la tête vers les étoiles ! Olivier WERBROUCK
Catégorie : Amitié
Publié le 21/01/2019
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Prophète ! Au pays des Arvernes, là où les soirs de lune les sangliers vont boire, vivent des gens aux yeux jaunis, aux tenues étranges, dont le blanc écru a passé jaune, et qui luisent dans la nuit qu'éclaire doucement une lune. Sous de vastes portiques passent en silence les anciens maîtres des lieux, ils furent chassés de leur capitale, et leur nouvel asile s'appelle liberté de fuite dans la contrée bourbeuse qui leur est réservée ainsi qu'un parc naturel. Le peuple de ce pays s'apitoyait d'abord, puis s'est amusé à les reléguer tel que des portraits de grands bourgeois au musée. Enfin, le pays est gouverné, par un gouvernement mixte d'humains et d'animaux ayant acquis voix au chapitre. On raconte que les volcans d'Auvergne se sont assoupis de nouveau, mais gare : au prochain dévoiement du vote populaire, ils gronderont derechef, et Pompéi sera une rigolade ! Merci pour ton allégorie, la poésie est aussi une bonne mise en scène. |
jacou ![]() |