Moussaillon,
Ô marins bretons, du port de Saint-Malo
Capitaine courageux, braves matelots
Autorisés à piller, par lettre de marque
Les vaisseaux ennemis, au profit d'un monarque.
Moi ! Fier moussaillon, je veux monter à bord
De ton beau navire, ouvrez grand les sabords
Que le fût des canons, crache son mortel feu
Que je combatte à mort, jusqu'au cessez-le-feu !
Lutter et risquer ma vie, tel est mon désir
Sentir le vent du large, tel est mon plaisir
Courir les mers, voguer jusqu'au bout de la terre
Affronter les anglais, en combat sanguinaire !
Vive l'abordage et puis sus à l'équipage
Que mes vils adversaires ressentent ma rage
Ils goûteront dans leur corps, le froid de ma lame
Je veux pour tout butin, les honneurs et qu'on m'acclame !
Je serai debout, à la proue de ton bateau
Tu m'entendras crier, les noms de ces héros
Qu'ils reposent, au milieu de l'océan
Fidèles marins et corsaires, au cœur vaillant !
Écrit par CRO-MAGNON
Être doué en quelque chose, le talent se travaille mais le génie n'a aucune règle apprise et impose son style.
Catégorie : Amitié
Publié le 09/01/2017
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Sus à l'ennemi issu de la perfide Albion ! À cœur vaillant rien d'impossible sur les flots ! J'aime cette manière-là de tes poèmes, cornéliens en diable, où dans l'ivresse de la bataille on fracasse tout de manière expressive, hormis la qualité du vers ! Je crois que le métier de corsaire avec lettre patentée du roi était le métier du père de Chateaubriand, issu de Saint-Malo. C'est Chateaubriand qui m'a donné le goût des textes de matelots. |
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jacou |
On peut en faire une chanson. | |
eric |
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