L'oreille accueille,
Écoute.
Puis entre dans le monde du silence.
Les mots de l'extérieur sont flous
Le mouvement parle.
La vie active agresse l'oreille en repos
Lorsqu'elle est à l'écoute de la parole, de la parabole.
Le brouillard ne voile qu'une infinie présence
La dépose sur l'âme en une perle de rosée.
Tout s'illumine et l'on attend l'appel.
La vérité "lumière" traverse peu à peu
La solitude vers la gratitude
Voilà la grâce.
Nous sommes de passage,
Enfants d'un interminable voyage,
D'apaisants pèlerinages.
L'ailleurs a un goût de désir.
c'est à l'instant qu'il faut choisir.
L'amour toujours laisse la trace
D'une plus ample bonté
Lorsque reçue, elle est donnée.
La sincérité s'accouple avec liberté.
La frivolité engendre que paillettes
Et ouvre le tiroir de la nostalgie
Et des regrets aussi.
Imperceptiblement la paix enfin s'installe
Effaçant les blessures de l'âme.
Tout s'éclaire il faut renaître
Être à l'écoute des nouvelles saisons.
Toutes vies à un son à tort ou à raison.
D'une infinie tendresse
Naît une racine de lumière
Incomparable inaltérable.
Être à l'écoute de l'autre trace le chemin
vers l'aurore d'un nouveau demain.

CRIS