Où est l'amour,
Se sentir désignée pour vivre la souffrance,
Sans raison avouée, et rester sans défense,
Pas question de tendresse de bisou de caresse,
Avec acharnement, jouer de sa faiblesse,
Elle était là nommée comme souffre douleur,
Entretiens ménagés et divers labeurs,
C'était son quotidien, son tour, c'est tous les jours,
Pendant que quelques autres, récoltent un peu d'amour,
La pire des injustices, le feu dans le regard,
Quand parmi filles et fils, l'un d'entre eux est bâtard.
Bien difficile aussi, de juger sa maman,
Lorsque l'on est petit, on espère, on attend.
Puis les années défilent, et tout est comme avant,
Les gifles et les insultes, il y en a tout autant,
Courber le dos, l'échine, et pleurer tous les jours,
Travailler, la fermer, où est passé l'amour ?
Enfin devenu grande, mais toujours bouleversée,
Elle rêve de départ, et d'un beau fiancé,
Trouver la solution pour changer de maison,
Se marier, et partir, mais avec le bon !
Sans expérience aucune, et un peu incrédule,
Elle s'en va un beau jour, croit décrocher la lune,
Mais le virus est là, et toujours sans défense,
Elle porte encore la croix, revit morceau d'enfance,
Vers qui se retourner, pour trouver réconfort,
Comment pouvoir trouver, un éclat de trésor,
Pas question de parler, à son ancien bourreau,
Elle serait trop heureuse, et elle pleure à nouveau !
Mais que fait son Papa, subit il lui aussi,
Pourquoi n'ose t'il pas la serrer contre lui,
L'homme de la famille celui qui l'a aimé,
N'ose pas défier celle qu'il a marié,
Elle va se réfugier vers le plus beau métier,
Devenir Maman, mais une pour de vrai,
Qu'importe le bonheur que tu ne reçois pas,
De ces hommes tordus, ces soit disant papas,
Elle te suit tous les jours, pourtant elle n'est plus là,
Elle t'a livré au monde, et puis fini, basta,
Comment te délivrer de ses chaînes maudites,
Les brisées pour toujours, pour qu'enfin il t'habite,
Ce rayon de soleil, que tu mérites tant,
Où rien qu'une étincelle, bien placée en dedans,
Là, tout près de ton cœur, pour qu'il batte aujourd'hui,
Plus léger, en douceur, apaisé pour la vie.
Cino (pour Cina) 07.06.12.
Écrit par CINO
Fais ce que tu crois juste, oublies ce que tu as fais pour les autres et ce que les autres n'ont pas fait pour toi !
Catégorie : Triste
Publié le 08/06/2012
|
Poème Précédent | Poème Suivant |
Triste à découvrir... | Poèmes de CINO au hasard |
Annonces Google |