L'allée des bébés,
Ce matin j'ai parcouru, d'un pas lent et en silence,
Un chemin ou rien ne bouge, et ou résonne l'enfance,
Cette bande de gravier, comme il en existe tant,
Au boulevard des allongés, comme certains disent en riant,
J'ai lu là, tant de prénoms, qui n'ont jamais pût grandir,
Qui m'ont remués le cœur, mais comment mieux vous le dire,
Ils m'ont une fois de plus, fait réfléchir à ma vie,
Et à mont frère perdu, qui aussi n'a pas grandit.
Bien plus qu'un autre gamin, qui aurait porté mon nom,
Nous aurions formé équipe, et chanté du même ton,
J'aurai partagé ses peines, et lui peut être les miennes,
Le bébé serait bien grand, il aurait la quarantaine,
Que seraient ils devenus, tous ces êtres parmi nous,
On ne le saura jamais, trop penser nous rendra fou,
C'est dans l'allée des bébés, que j'ai traîné mes chaussures,
Ils étaient à peine nés, et font si grosses blessures !
Cino 16.06.11
Écrit par CINO
Fais ce que tu crois juste, oublies ce que tu as fais pour les autres et ce que les autres n'ont pas fait pour toi !
Catégorie : Triste
Publié le 17/06/2011
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très émouvant bonne nuit mon Cino et ç tous les tiens aussi,,,, | |
flipote |
Parfois la vie est injuste... Tristement beau ton poème Cino. |
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Nadine |