Noutchi,
Ma Vénus est partie, sans tambour ni trompette,
dans mes bras de bandit qui lui tenait la tête.
Le bras gauche sous son coup, et le droit tout prés d'elle,
les doigts lui caressant le tour de son oreille.
Ses yeux faisant confiance, et suppliant aussi,
sans aucune méfiance résumé de nos vies.
La minute, l'instant, le dernier, le maudit,
était la bien présent c'était un samedi.
Êtes-vous bien certain de refermer le livre,
l'appui sur le piston sera la fin du film.
Mes boyaux bien tordus, les yeux faisant ruisseau,
elle s'affaisse et s endort, c est mon dernier cadeau.
A un mois prés 16 ans, de tendresse et de paix,
à nouveau sale boulot, plein d'amour que je hais.
Puis nous prenons la route, une rose sur toi
une lettre sans prose, quelques mots posés là.
Un dernier petit tour pour l adieu a maman,
et un peu plus de route doucement calmement.
Ne pas te bousculer te laisser dans ta paix,
pour ces dernières minutes à pouvoir te toucher ;
Direction les étoiles et le ciel ma poupée.
Je vais te laisser là, te laisser t envoler.
Ta place est déjà prête prés de tes frères et sœurs,
tout en haut dans le coin, celui des aboyeurs.
On radote c'est vrai, on devient plus fragile,
Les meilleurs compagnons ne sont pas ceux des villes.
Mais ceux qui nous comprennent d'un regard et d'un seul
Même aux derniers instants, précédents le linceul.
Merci pour tout l'amour que tu as donné.
Cino pour Vénus.
Écrit par CINO
Fais ce que tu crois juste, oublies ce que tu as fais pour les autres et ce que les autres n'ont pas fait pour toi !
Catégorie : Triste
Publié le 10/05/2020
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La Venus est si belle dans ce poème! La tristesse s'installe mais elle elle accompagne désormais l'éternel amour... Bravo Cino pour ce bel retour ! |
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Yuba |
Merci pour votre commentaire, bonne journée | |
CINO |