Le soleil s'est couché, laissé place à la nuit,
Le ciel est dégagé sans nuages sans habits,
Les bras entrelacés de notre galaxie,
Me guident, voie lactée, chemin vers l'infini.

Avec le beau soleil Charles était comme un fou,
La lune, ma merveille, allait au rendez-vous,
La chanson, sans pareille, à l'envers du dessous,
Noir profond sans sommeil, nuit sans un loup-garou.

Dans le ciel noir café la céleste coupole
Abrite enchevêtrées des milliards de lucioles,
Étoiles scintillantes enflammées un peu folles,
Brillantes ou filantes dont les mages raffolent.

Les satellites filent sans jamais s'arrêter,
Sur ce fond immobile confondues ou cachées,
Les planètes cousines, soleil en parenté,
Débusquons nos voisines, si belles convoitées ;

Vénus joue la vedette, étoile du berger,
Mars est bien plus discrète, petit bouton doré,
Saturne la coquette aux anneaux argentés,
Jupiter fait la sieste en pyjama rayé.

Calme et sérénité lente révolution,
Le temps s'est arrêté pour la méditation,
Réflexions et pensées, des idées à foison,
Vertiges et vérités, sans réponses aux questions,

Dans l'infini milieu entre grand et petit,
À des milliards de lieux où le temps est fini,
Les trous noirs tuent le feux et avalent la nuit,
Par la folie des dieux, la lumière engloutie.

En complète ignorance des lois de l'univers,
Oublions les croyances, l'invention des mystères,
Laissons la transcendance, redescendons sur terre
Travailler l'évidence : que les hommes soient frères.