Du haut lignage de tes glorieux ancêtres
Tu es fier descendant, poète brillant.
Chevalier, tu fus aussi homme de lettres,
Capitaine du Roi, toujours vaillant,
Ta bravoure encensée dans tous les chants.
Pensais-tu donc, ami, à cette violence,
Mourir, le cœur transpercé d'une lance ?
Ton suzerain le Conte Rouge était ton maître
Et la chasse était son meilleurs passe-temps.
Mais lors d'une traque son cheval s'enchevêtre
Et son épieu dans sa jambe pénétrant
Lui causa une mort indigne de son rang.
Devrais-tu, pour lui, et sans vigilance
Mourir, le cœur transpercé d'une lance ?
Gérard, le sombre sire, t'as pris en traître
Le bailli prestement requis céans
Pour devant la justice de Dieu comparaître
Tu dois répondre de ton crime sur l'instant
Au champ clos tu combattras l'intrigant
Tu es parti l'esprit plein d'insouciance
Mourir, le cœur transpercé d'une lance
Le bruit sourd des sabots retentissant
Résonneront jusqu'à l'ultime moment
Les grand hommes savent comment, en silence,
Mourir, le cœur transpercé d'une lance
Écrit par Bragi
Liberté est une insoumise que beaucoup d'hommes courtisent, mais bien peu embrassent
Catégorie : Amitié
Publié le 28/03/2013
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il fut des temps ainsi où la lame et la lance était justice sans même que l'on eut à faire ombre d'un débat heureux qu'il nous ai laissé quelques écrits sympathique écrit amitié poétique tikalo |
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